Ce n’est plus un secret pour personne, la boucle nord du célèbre Nürburgring est le terrain de jeu idéal pour soumettre une voiture aux conditions de pilotage extrêmes.
Opel a choisi d’y tester la nouvelle version sportive de l’Insignia, la GSi. A son volant, Volker Strycek, qui n’est autre que le directeur Performance d’Opel (ndlr. Il a remporté les 24h du Nürburgring en 2003 à bord d’une Astra V8 Coupé) a chapeauté le développement de cette Insignia GSI. Après des mois de mise au point et d’innombrables tours de la Nordschleife, Volker déclara que l’Insignia GSI avait finalement atteint le niveau de performances et d’efficacité qu’il attendait. Extrêmement incisive et précise, elle réagit à la perfection même lorsqu’elle est poussée dans ses derniers retranchements.
Le chrono parle de lui-même puisque l’Insignia GSi a gagné 12 secondes au tour (ndlr. un tour fait 20,8 km) par rapport à la précédente version OPC, pourtant plus puissante. Une des raisons a notamment à voir avec sa nouvelle transmission intégrale à vecteur de couple unique dans ce segment. Cette dernière permet à la GSI de délivrer la totalité du couple moteur sur une seule des roues arrière (comme sur la Focus RS), permettant ainsi à la voiture de gérer sa trajectoire à la perfection dans n’importe quelle situation mais toujours en ayant la sécurité en ligne de mire (l’ESP veille au grain).
« Dès que le tracé du Nürburgring devient plus difficile, c’est à ce moment que la GSi se conduit avec facilité et rapidité! »
En ce qui concerne les aspects techniques, l’Insignia GSI, aussi disponible en version berline et break, est animée par un 2.0 turbo essence de dernière génération qui développe une puissance de 260 ch et un couple de 400 Nm. Un moteur diesel plus coupleux, 480 Nm et 210 ch, sera aussi disponible. Ces deux moteurs sont accouplés à une nouvelle boîte automatique à huit vitesses. Plusieurs modes tels que Standard, Tour et Sport permettront au conducteur de changer le caractère de sa GSi par une simple pression sur un bouton.
Photos: Opel Media – Texte: Xavier Fridrici